Aujourd’hui très populaire en raison de son esthétique et de son prix, le parquet flottant est apparu il y a une vingtaine d’années dans les enseignes de bricolage. Facile à poser, il est adapté à tous les types d’habitat, à l’exception des pièces présentant des problèmes d’humidité ou des maisons (ou appartements) équipés d’un chauffage au sol. Mais il n’est pas toujours facile de s’y retrouver dans les différentes gammes : comment choisir son parquet flottant ? Comment prévoir et réaliser la pose de son parquet ?
Comment choisir parmi les différents types de revêtement de sol ?
Selon votre budget et votre projet, trois gammes de revêtement de sol pourront correspondre à vos besoins.
Le revêtement de sol stratifié imite le bois : il s’agit d’une couche de bois aggloméré imprimée, qui ne peut donc pas être poncé. Aucune essence noble n’est utilisée pour sa fabrication : il est logiquement le revêtement de sol le plus abordable, mais aussi celui dont la durée de vie est la plus limitée.
Le parquet placage bois est un mélange d’aggloméré et d’essence noble. Sur une première couche d’aggloméré est superposée une couche de bois naturel (bambou, érable, chêne) qui peut être poncée. Sa durée de vie est plus longue que celle d’un stratifié, mais il est aussi plus onéreux.
Enfin, le parquet flottant massif se compose exclusivement de bois brut, tel que le bambou. Très dense, il possède une longue durée de vie et peut être poncé. Il est aussi le plus cher des parquets flottants.
Au moment de choisir votre parquet flottant, vous aurez également le choix entre trois qualités de parquet, classifiées par une norme européenne : léger, moyen ou intensif. Dernier critère à prendre en compte : la couche d’usure, dont l’épaisseur varie et qui est la couche visible une fois le parquet posé.
Comment poser son parquet flottant ?
Après avoir préparé votre sol (nettoyé, aspiré et éventuellement séché), placez votre sous-couche : il peut s’agir d’un polystyrène expansé par exemple, qui fournit une isolation thermique et phonique. Préparez les outils nécessaires à votre pose : un marteau, une cale de frappe, des cales d’espacement (à acheter dans un magasin de bricolage), une scie circulaire ou sauteuse pour les découpes.
Placez vos cales, pour créer un espace entre le parquet et le mur : ce joint de dilatation permettra au parquet de bouger, en fonction de la chaleur et de l’humidité de votre habitat (il risquerait de “gondoler” sinon). Cet espace sera masqué par vos plinthes. Posez votre première lame en commençant par un coin (on travaille généralement de la gauche vers la droite) puis emboîtez les lames suivantes en utilisant votre cale de frappe et votre marteau. Poursuivez jusqu’au bout de la pièce : il vous faudra peut-être découper votre dernière lame pour combler l’espace restant.