Contrairement à ce que l’on pourrait penser, toute habitation a besoin d’humidité. En effet, l’air humide permet de créer une atmosphère viable pour ses occupants. Cependant il faut savoir qu’arriver à un certain seuil, l’humidité peut devenir un véritable danger. Dans ce sens, si des signes visuels ou simplement une odeur d’humidité sont détectées, il est alors impératif d’effectuer rapidement un diagnostic d’humidité.
Pourquoi faire un diagnostic d’humidité ?
En dépassant un certain taux, l’humidité peut représenter un réel risque, tant pour la construction que pour les personnes qui l’occupent. La problématique réside alors dans le fait de déceler d’où peut provenir cette source d’humidité. C’est dans ce cadre qu’intervient le processus de diagnostic d’humidité.
Il s’agit d’une manœuvre qui nécessite le concours d’un professionnel. Bien que tout le monde soit en mesure de repérer les éléments visuels qui permettent de confirmer la présence d’un problème d’humidité, seule l’expertise d’un professionnel en recherche de fuite d’eau permet d’en déterminer les causes exactes. Infiltration d’eau par la toiture, rupture de canalisation, condensation ou encore ruissellement d’eau de pluie sur les murs, tout cela peut être à l’origine du problème.
Le rôle de l’expert consiste donc plus précisément à localiser la source de l’humidité, à mesurer l’ampleur du dégât généré par cette humidité et d’apporter les solutions adéquates par la suite. En fonction du niveau d’expertise du professionnel, le prix d’un diagnostic peut varier entre 300 et 1000 €.
Processus du diagnostic d’humidité
Le diagnostic d’humidité doit être réalisé par étape afin de pouvoir établir une analyse correcte et précise.
Dans un premier temps, il faut commencer par mesurer le taux d’humidité sur la zone concernée avec un humidimètre. Cet appareil, en complément d’autres composés chimiques, permet de connaître le taux et l’épaisseur de l’humidité ancrée dans le matériau infecté par la moisissure par exemple.
Selon le degré d’humidité, un ou plusieurs traitements peuvent ensuite être apportés. Dans le cas où les murs ou certains objets sont recouverts de tâches de moisissures blanches ou vertes, un nettoyage avec de la javel peut amplement suffire pour les déloger.
Cependant, si les dégâts sont jugés plus importants, il est impératif de prendre des mesures plus radicales. Par exemple, des travaux de réparation ou même de remplacement de matériaux infectés doivent être effectués. L’objectif est de remplacer les parties qui peuvent fragiliser l’ossature même de la construction.
Comment prévenir l’humidité ?
Afin de garantir votre sécurité et votre santé, il est préférable d’agir avant que le problème d’humidité devienne ingérable et entraîne ensuite des dépenses inutiles en réparation.
Pour ce faire, lors d’un achat, d’une location ou à la réception d’une nouvelle construction, veillez à vérifier l’état des jointures des fenêtres, des plafonds et de la toiture, de la canalisation ou encore l’isolation des planchers et des murs.
Pour avoir une idée plus précise du niveau d’humidité, vous pouvez vous servir d’une hygrométrie. Un taux exprimé en pourcentage vous permettra de prendre les mesures nécessaires.
L’humidité et l’air qui circulent dans l’habitation sont corrects si ce pourcentage se situe entre 40% et 70%. En dessous de 40%, l’air est jugé trop sec, ce qui peut entraîner rhume, gêne respiratoire ou muqueuses desséchées. Pour y remédier, vous pouvez humidifier régulièrement l’air avec de la vapeur d’eau. En revanche, au-dessus de 70%, il y a un excès d’humidité dans l’air. Investir dans un déshumidificateur, un appareil ou un produit permettant d’absorber l’humidité est dans ce cas recommandé.